Vous avez dit BDSM ? Pour clarifier cela quelques explications s’imposent.

Bondage-Discipline-Domination-Soumission-Sado-Masochisme

Bondage-Discipline

Ce terme fait référence au «lien d’appartenance» qui unit la soumise à son Maître et « aux règles » qui en découlent, non au fait que dans la pratique le Maître puisse « attacher » sa soumise.
Domination-Soumission

Placé en position centrale pour bien signifier que le rapport de domination/soumission est le cœur de la relation, à la fois fondement et moteur sans lequel rien n’est possible. Dominer c’est être au-dessus de l’autre, non à la manière d’un dictateur ou d’un bourreau, mais par la force de l’esprit et par le contrôle de la situation. Se soumettre est remettre à l’autre les clefs de son corps et de son esprit, non pour être formater ou ne plus être capable de penser par sois même mais pour se découvrir et apprendre a se libérer. La domination est alors l’art de guider la soumise, de la pousser à donner le meilleur de ce qu’elle a en elle pour la conduire là où inconsciemment elle veut aller. La soumission est dans ce sens, l’acceptation de s’abandonner au pouvoir de l’autre.

Sado-Masochisme

L’aspect SM est ce qui lui vaut la réputation sulfureuse du BDSM. Néanmoins, il ne faut pas confondre la relation purement sado-masochiste et le volet sadomasochiste du BDSM.
Dans une relation purement sadomasochiste la douleur en est l’essence même. Celle-ci est recherchée comme source de plaisir sexuel que ce soit par le sadique ou par le masochiste. C’est un plaisir que l’on prend de l’autre.
Dans la relation BDSM c’est la douleur souffrance tant physique que morale du châtiment celle qui est faite pour marquer le corps et l’esprit de la soumise. Pour certain, ce chatiment représente également « l’échec de l’éducation inculquer » .
Dans tout les cas, la douleur renforce les liens entre le Maître et la soumise. C’est une douleur qui s’offre à l’autre et le rapproche de soi. Cette douleur appliquer ou non de manière subtile a pour effet de progressivement libérer les endorphines et conduit au « subspace ». Il n’est pas rare que cette douleur-plaisir qu’offre le Maître à sa soumise, déclenche de nombreux et violent orgasme,l’after care reste dans ces conditions plus que nécéssaire.

Les ludiques

Pour être le plus précis possible et ne pas exclure ou jeter l’opprobre, il existe une autre catégorie. Même si leur relation n’est pas stricto senso BDSM, elle s’inscrit malgré tout dans le cadre du « sûr, sain, consensuel » A la différence du couple Maître /soumise, la relation ne véhicule, pour eux, aucune connotation de pouvoir. Il n’y a pas de dominant et de dominé, souvent ils ce définissent comme switch afin de pouvoir plus librement explorer les différentes pratiques. L’autre est vécu comme un partenaire, un complice. Pour eux le plaisir provoqué par « un jeu bdsm » est la finalité en soi qu’ils assument en tant que tel.
A la différence du couple sadique/masochiste la douleur n’est pas non plus la finalité. Elle est source d’un plaisir sensuel, plaisir du moment, parenthèse dans le quotidien.<br/> Ni Maîtres ni soumises, ni sadiques ni masochistes qui sont-ils alors?
Ce sont souvent des hommes ou des femmes qui s’approchant pour la première fois du BDSM, apprivoisent ainsi leurs craintes. Leurs choix peut être temporaire, dans l’attente d’un partenaire avec qui parcourir les sentiers du BDSM. Il peut être plus définitif, envie de passer à une autre forme de rapports ou par les aléas de la vie ne pas désirer consacrer trop de temps a cela. Ce sont parfois des couples libertins ou échangistes qui pimentent leur sexualité. Certain les définissent en temps que « ludique», ce sont ceux qui essais tout simplement une nouvelle approche pour des raisons qui leurs sont propres.<br/> Cette porte d’entrée dans la mouvance bdsm doit leurs rester ouverte, a conditions qu’ils ce comportent de la même façon que lorsque N/nous les accueillons, avec bienveillance et sans jugement de valeurs ou de pratiques.

V/vous pensez que l’une de ces catégories V/vous correspond?
N/notre Association risque fort de V/vous plaire!!!.

Dans l’hypothèse ou cela ne soit pas le cas, Nous craignons que V/vous ayez fait une fausse manipulation dans un moteur de recherche ou bien que V/votre vision du BDSM soit inexacte.

N/nous V/vous invitons dans ce cas précis a suivre le conseil de Pierre Desproges: « l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne » et a venir découvrir cette communautée !!!